La darbourka, ou tabla, est un instrument typique du sud de la Méditerranée et du Moyen-Orient. Cet instrument guide la musique orientale et fourni une structure à la-e danseuse-eur pour repérer les phrases musicales. Cet instrument donne de la force à la musique et guide la danseuse qui adaptera ses mouvements en fonction de la sonorité plus grave ou plus aigu de la percussion.
Par exemple, le "drum solo" ou le style "percussion" est le style qui se danse principalement sur la darbouka. La-e danseuse-eur et le percussionniste offre un question-réponse au public qui est souvent très divertissant. Les mouvements sont saccadés : l'isolation étant le cheval de bataille de la chorégraphie. Retrouvez ci-dessous une vidéo d'un célèbre performeur du drum solo de notre époque : Rachid Alexander.
Revenons à nos moutons 🐑.
Quels sont les quatre sons de bases de la darbouka ?
Le Doum, le Tak, le Ka et le Sak.
Il existe quatre manières de taper sur la darbouka. Les percussionnistes professionnels agrémentes par la suite les gammes de timbres par d'autres sons que ceux qui seront présentés dans cet article. Mais il est important de reconnaître la base pour structure sa danse.
Le doum
Le doum est un son grave qui se réalise en tapant l'ensemble de la main en visant le centre de la peau de la darbuka. Il représente un mouvement lourd de hanche comme la hanche baladi. C'est le son qui guide la phrase rythmique par excellence. On reconnaît souvent les rythmes de la musique orientales en comptant le nombre de doum. Il est représenté par un "D".
Le Tak
Le tak est un son aigu qui se réalise en tapant le bout de la darbouka par le bout des doigts de la main droite. Cela produit un son sec et davantage audible que le doum. En danse, il est souvent accompagné d'un mouvement léger comme un accent du buste, de l'épaule, ou un accent vertical de la hanche comme le Soheir Zaki. Il est représenté par un "T".
Le Ka
Tout simplement : le Tak de la main gauche est appelé "Ka".
Le Sak
La main est creusée et l'impact sur la peau se fait sur le côté avec le bout des doigts en visant le centre de la dabourka. Le son produit est aigu. Le Sak peut remplacer le Tak sans modifier la structure rythmique de la phrase en rajoutant plus de force. Il est donc dansé avec les mêmes types de mouvements que le Tak en mettant en valeur les mouvements plus légers de la danseuse (c'est-à-dire en excluant les mouvements lourds du bassin comme la hanche baladi).
Et sans oublier...
Le silence
Comme son nom l'indique, cela marque une pause essentiel dans le rythme. Ce silence peut être remplacé par d'autres sons comme le Tak ou le Ka pour l'enrichir. Il est représenté par un "S" ou un "Es".
Ci-dessous une petite vidéo qui explique les mouvements posés sur la darbouka. N'hésitez pas à la lire pour bien comprendre les sonorités différentes.
Maintenant que vous avez compris la base des mouvements, vous pouvez aller plus loin et apprendre les rythmes principaux de la darbouka de la musique orientale pour pouvoir les danser en cours ;).
Rendez-vous au prochain article ;).
Lydia pour le Studio Lili.
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